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Le mystère de vos émotions dévoilé: Comment les plus performant·es l'exploitent pour réussir

Après avoir lu ce post, vous ne verrez plus jamais vos émotions de la même manière.


Combien de fois vous dites-vous que c'est un vrai cauchemar, pour ne pas dire l'enfer, voire carrément la fin des haricots? Combien de fois êtes-vous au bout du rouleau, à porter le poids du monde sur vos épaules tombantes? D'ailleurs, je suis curieuse, comment qualifiez-vous le récent rachat de Crédit Suisse par UBS, juste pour voir?


Si vous avez parfois l'impression que c'est impossible, voire carrément sans espoir, ce billet est pour vous! Dans ces situations, vous ressentez alors une immense frustration, de l'abattement ou pire encore, une impuissance totale. À quoi ressemble votre réalité dans ces moments-là? Pas terrible n'est-ce pas?


Vous devinez également que ce n'est probablement pas l'état d'esprit des plus performant·es. Et si je vous disais que l'on peut changer cela rapidement? Voici comment.


Des situations pas si anodines


Si les situations évoquées semblent parfois futiles, détrompez-vous! En effet, ce n'est ni plus ni moins que la qualité de votre vie qui est en jeu, si on s'en réfère à la PNL. Plus spécifiquement, dans ce courant, la qualité de votre vie se résume à la qualité de vos émotions. Autrement dit, c'est votre réalité (et votre sentiment de bien-être du coup) qui se joue dans ces situations. Or, si vous êtes à la merci de vos émotions, votre bonheur devient un peu une loterie. Je sais pas vous, mais il est des sujets que je préfère ne pas laisser au hasard... Petite revue des options de solutions.


Femme au travail derrière un ordinateur, pensive, les yeux fermés
Stressée ou en pleine concentration? Credit: Wix

Un tel enjeu nous écarte de facto une potentielle piste. Vous pourriez être tentée par la stratégie de vous couper de vos émotions pour ne pas les subir. Cela vous coupera effectivement des émotions désagréables. Le problème c'est qu'elle vous coupe aussi de la joie et des sensation plus agréables. L’alexithymie (qui est l'absence de ressenti émotionnel) ne fait pas vraiment des heureux ni de bons managers.


Les pistes traditionnelles - un peu fatalistes


Dans ces situations, un premier besoin est souvent de se sentir reconnu dans nos émotions, comme si elles étaient une part de nous-même. Il est, dès lors, agréable de se sentir écouté, de pouvoir déposer son vécu et son ressenti. Je le vérifie à chaque fois que je mène un audit et que j'offre une ou deux heures d'écoute active ininterrompue à quelqu'un: presque thérapeutique! Est-ce que cela suffit à changer la donne? Bien sûr que non! Cela apaise, crée du lien mais ne résout certainement pas la problématique. Pire, cela pourrait l'exacerber, non? What you focus on, you get more of!


Autre piste, prendre la posture de l'Observateur cultivée dans le domaine de la plein conscience (cf. les 5 secrets du succès et du plaisir au travail). Se souvenir que tout est perception est définitivement un muscle à développer. Ceci dit, si celle-ci permet de prendre de la distance avec le vécu et l'émotion, elle a un petit côté passif: "ma perception est ce qu'elle est et mes clés de lecture qui y mènent sont là pour toujours. Vive l'acceptation, Amen!". Si la posture de l'Observateur est définitivement la première étape, il s'agit d'aller plus loin.


Les neurosciences vous remettent aux commandes


Sans vouloir nier votre vécu, le déclenchement de certaines émotions est-il réellement une fatalité? Quel est le filtre qui vous fait voir les choses de cette manière? D'où vient-il? La vraie découverte est que nous avons un rôle beaucoup plus actif que l'on ne pense dans notre vécu émotionnel.


Les neurosciences nous disent désormais qu'une émotion est une combinaison de ce que vous ressentez en vous et comment vous décidez de l'étiqueter. La Professeure associée de psychologie et neurosciences, Kristen Lindquist parle d’étiquettes conceptuelles dans ses recherches. "Les recherches en psychologie des émotions montrent que les étiquettes conceptuelles, sous la forme de catégories émotionnelles, sont cruciales pour transformer les informations sensorielles en expériences émotionnelles spécifiques. Les étiquettes conceptuelles permettent aux individus de donner un sens à leurs sensations corporelles, les guidant ainsi vers des actions adaptées à leur environnement."


Autrement dit, vous pouvez observer et ressentir de la nervosité et vous dire que c'est un "terrible stress" ou que c'est "l'excitation de la rock-star avant de monter sur scène". Dans les deux cas, vous aurez raison mais votre réalité en sera bien différente. Le point clé? L'étiquette que vous posez sur une émotion fait intégralement partie de votre expérience émotionnelle. Incroyable, n'est-ce pas?

Dans la pratique


En effet, lorsque vous pensez "c'est la fin du monde", vous savez intuitivement que ce n'est pas vrai… Et vous avez raison. Qui a décidé que c'était la fin du monde? C'est bien vous! Alors si vous pouvez décréter cela et que vous le vivez pleinement, imaginez ce que vous pouvez créer d'autre en changeant juste le vocabulaire!J’ai revu ma tendance à balancer en fin de journée parfois le ”j’en peux plus”, parce que 1) c’est pas vrai du tout et 2) cela ne m’aide pas une seconde!


L'étiquette que vous posez sur une émotion fait intégralement partie de votre expérience émotionnelle.

Désormais, observez comment vous vous sentez, et mettez ensuite la bonnes étiquette, celle qui va vous aider! Et si vous remplaciez la panique par un trac sain? Et si vous transformiez la peur en défi? La vulnérabilité en courage? C'est ce que les personnes à succès et très performantes font mieux que les autres !

En bref,


Votre réalité se résume à comment vous vous sentez et vous avez plus de pouvoir qu’imaginé pour l’influencer. Trop responsabilisant? Certes mais cela signifie que vous pouvez délicatement sculpter votre réalité car elle est entre vos mains. En conscience, étiqueter correctement votre vécu va largement l'influencer. Je vous laisse tester!


Devenir attentif·ve aux étiquettes c’est changer votre quotidien, c’est l’alléger, c’est déjà prendre du recul, c'est vous donner accès à toutes vos ressources et c’est vous rapprocher un peu plus de ce que l’on cherche finalement toutes et tous: se sentir bien dans ses baskets!


Et si vous notez que vous mettez systématiquement le même filtre, qu'il rend difficile de changer l’étiquette, alors il y a probablement de bonnes raisons pour cela aussi. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et certains filtres semblent indéboulonnables, comme s'ils faisaient partie de nous. La réalité, c'est qu'ils sont souvent inconscients et venus de très loin.


L'autre bonne nouvelle que je vous glisse au passage? Les filtres cela se change aussi! Avec un peu de travail en plus mais cela se fait plutôt rapidement et sans grands efforts et transformer votre niveau de performance. On en parle quand vous voulez! faites-moi signe!


Exceptionnelle semaine à vous ;-)!







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